Auteurice, artiste, développeur·se

Je suis Claudine Manrique aka JunKyle sur les Internets.

Je suis auteurice, développeur·se et artiste à plein temps. Bienvenue sur mon site qui résume mes créations aussi bien dans l'informatique, que dans l'écriture.

J'écris aussi des articles de blog pour un public qui serait intéressé·e par savoir comment ça se passe dans ma tête.

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Skell, tome 2 et 3 : que faire ?

27/04/2025

Que faire d'une trilogie qu'on a mis plus de dix ans à porter à bout de bras ?

Skell, c'est mon projet d'écriture le plus cher à mon coeur. Une trilogie (voir une quadrilogie mais chut je suis encore dans le déni) que j'ai commencé en 2014. En 2020, j'ai trouvé une maison d'édition pour publier le 1er tome et je dois dire que cette période a été la plus incroyable de ma vie. Un rêve qui se concrétise, qui devient réel (et que j'ai fêté avec mes parents en buvant du champagne). Après un court travail de corrections, des dédicaces, une promo en dents de scie, tout s'est arrêté quand la maison d'édition a fermé. Ce jour-là, j'ai cru que mon mondre s'effondrait. C'était comme un poisson d'avril en plein automne qui m'aurait été jeté à la figure. Je n'ai pas été lae seul-e à avoir vécu cette période, tou-tes les auteurices de la maison d'édition ont eu ce revers de médaille du rêve de publication. Dès lors, j'ai récupéré mes droits et j'ai recommencé l'ingrate tâche de renvoyer mon projet à des maisons d'édition.

J'avais déjà essuyé une 20aine de refus et ça allait recommencer. Les refus se sont empilés alors même que ma trilogie prenait la poussière et personne à part moi et des proches s'y intéressaient. C'est déjà pas mal me direz-vous. C'était dur, ça l'est toujours. Et aujourd'hui, je ne sais plus quoi faire.

J'aime profondément mon histoire. Cependant, elle a ses défauts. Déjà, elle est trop longue. Le tome 3 fait la taille de 2 tomes et est presque imbittable. Le meilleur passage, c'est la fin que j'ai relu plusieurs fois tellement je la kiffe. Une fin que peut-être personne ne lira. Sauf si, un jour, je me décide à l'auto-éditer.

L'auto-édition, c'est dur. Il faut tout faire soi-même et porter le projet seul-e sans les moyens d'une maison d'édition, ses contacts, ses responsabilités. A toi le maquettage, l'impression, les envois, la promo marketing, le contact des partenaires de lecture. Même si je dois reconnaître que ma maison d'édition pêchait de part sa promo et l'envoi des services presse, elle s'était royalement bien occupée du reste. Le livre était beau.

Que faire ? Je n'ai toujours pas la réponse. L'auto-édition me fait peur. Alors à la place, je continue à envoyer mon projet à des maisons d'édition. Mais peut-être dois-je accepter de laisser mourir en paix Skell. Garder cette histoire pour mes proches et passer lentement à autre chose. Arrêter de désespérer pour rien. Il y a tant d'histoires que je veux écrire, tant de nouveaux projets. Après tout, c'est pendant la période où je désespérais le plus de trouver une maison d'édition, que j'ai écrit "Code d'un soir" et ça a été mon plus grand succès (à ma petite échelle).

Du bon ressort parfois du mauvais. Peut-être un jour Skell trouvera son public. Sinon, il lui faudra se contenter de rester un dossier intouché dans mon ordinateur. Et c'est peut-être mieux ainsi.

Illustration du tome 1 de Skell par Hypoflyse.

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